Epidémie de COVID-19 au 1er mai: une prise en charge d'abord ambulatoire

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La perception d’une prise en charge essentiellement en réanimation, illustrant la gravité de certaines formes cliniques de cette maladie le COVID-19, provoque une déformation de la perception de la réalité de cette épidémie. Cela provoque des peurs bien au delà des risques réels que chacun doit désormais affronter pour les mois et années à venir.

Un taux de mortalité estimé à 0,53%, des séjours en réanimation pour 0,72% des personnes ayant contacté le virus, une prise en charge sans passer par l’hôpital pour 92% des patients. Peu de personnes et aucun média ne présentent jamais ces données.

Pour la prise en charge, celle ci se fait d’abord et massivement en proximité, dont la réactivité a permis de protéger les plus fragiles, soit 9 millions de personnes de plus de 70 ans qui vivent à leur domicile

Pour redonner confiance, il faut que la population et les décideurs aient des données précises sur la réalité sans occulter les formes graves, qui demeurent heureusement peu fréquentes, et pour lesquelles nous saluons le travail admirable des personnels de réanimation.

Mais outre de prendre en charge massivement le COVID-19 en proximité, nous acteurs de proximité, de la santé, du médicosocial, des collectivités locales, des associations s’occupant de personnes en précarité, nous l’avons fait “à mains nues”.

Claude LEICHER - Président de la Fédération des CPTS